Me voici avec le sondage pour faire suite au dernier billet. 

Le principe que j'expérimente est pas mal nouveau dans notre coin alors j'ai vraiment besoin de vos opinions et idées pour bien aiguiller le tout. 

Ci-dessous, 7 courtes questions qui se répondent en moins de 10!

Merci beaucoup de me consacrer ces quelques précieuses minutes! Et n'hésitez pas à demander l'opinion de gens dans vos alentours et de les encourager de compléter le questionnaire. Ou encore, vous pouvez nous transmettre leur opinion en leur nom. Le plus d'opinion, le meilleur notre résultat!

Denise

Nous sommes confrontés à des demandes de formation qui sortent de l’ordinaire, qui peuvent nous sembler parfois ludiques, irréalistes, irréalisables, insensées, et quoi encore….? Ou serait-ce plutôt juste de dire que la demande devance l’offre? Que nous, formateurs, devons davantage évoluer...?

Quel est ton chiffre? Selon toi, quel serait un temps idéal pour une formation? C’est évident que ta première réponse sera : « Cela dépend…. », du sujet, du groupe, du niveau d’expertise recherché etc., etc. Ceci dit, je suis davantage confrontée à des demandes de formation à réaliser dans un temps de plus en plus court. Et ce n'est qu'un début.

Professionnels en formation, il nous revient de trouver des façons de faire le pont entre la demande du client et le résultat visé. La réponse se situe possiblement dans l'intégration, tôt ou tard, de la technologie aux situations d'apprentissage, et croyez-moi ce sera plus tôt que tard.

Mon dernier blogue partait de l'idée, fondée sur l’andragogie, que l’apprenant se présente avec son vécu et un lot de connaissances. J’alléguais que l’apprenant est en mesure de faire le portrait de ses besoins en apprentissage  une fois le contexte et le contenu de la formation situés. À partir de ce qu’il sait, de ce qu’il questionne, le portrait se représente bien sous forme de casse-tête. 

L’exemple: une application concrète

Je coachais Nancy, formatrice et consultante en médias sociaux, pour sa présentation à Créagora: LinkedIn comme outil de réseautage professionnel. Je crois que toute présentation et toute formation doit commencer avec une activité stimulante qui non seulement sollicite l’attention immédiate mais qui trace rapidement ce fameux casse-tête. Voici ce que Nancy a fait pour appliquer ce concept.

Mon petit-fils a eu 5 ans en octobre dernier. Au dodo, sa maman lui demande s’il avait aimé sa fête. “Oui. Mais…” Il trouvait qu’il n’avait pas reçu beaucoup de cadeaux. De toute évidence, pour lui l’argent ou un billet de spectacle insérés dans une carte ne constituent pas cadeau; comme il n’avait pas à les déballer, il avait l’impression d’en avoir eu moins tout court. J’imagine qu’il aurait bien préféré déballer un objet convoité!

N’est-ce pas aussi le cas pour les apprenants? L’apprenant adulte souhaite déballer une information recherchée. Est-ce donc dire qu’il apprend mieux lorsque l’apprentissage répond à un besoin? Un principe de l’andragogie : l’adulte oriente son apprentissage autour de la vie, sa vie; il est plus centré sur un problème que sur un contenu (Malcolm Knowles, 1990). On peut conclure que l’apprenant adulte cherche particulièrement une résolution à son problème, comme un morceau manquant à son casse-tête.

Comment lui permettre de déballer et d’avoir le sentiment d’avoir reçu ce dont il souhaitait?