Dans le train du 15 décembre dernier, 2 étudiants parlaient en long et en large de leur expérience du semestre terminé. L'une annonce à l’autre combien elle avait hâte de faire son stage. Pourquoi?  "I will finally be able to talk about my own experiences instead of reading about the experiences of others.” Cette jeune femme avait hâte de réaliser ses propres expériences ce qui lui semblait plus profitable que de lire sur les expériences des autres.

Je n’aurais pu mieux dire… elle a marqué complétement "sur le piton"!

Car, voilà une explication juste d'un des principes de l’andragogie. Et, ça vient directement de la bouche d'un apprenant.

Mon dernier billet s’est terminé sur la note de soutirer plutôt que donner. Qu’est-ce que je voulais dire au juste? Et surtout, je me suis fait demander comment soutirer davantage?

Considérez ceci, extrait du livre Training from the Back of the Room! 65 Ways to Step Aside and Let Them Learn, de Sharon L. Bowman, page 172:

--- Lors d’une formation portant sur l’utilisation d’un logiciel Les participants regardent une vidéo démontrant les étapes à suivre. Pendant ce temps, les participants sont invités à prendre des notes sur les étapes. Par la suite, les apprenants se joignent à un partenaire;  face à l’ordinateur, un coach l’autre sur les étapes à suivre.---

Montrer une vidéo est un bon début si on compare avec dire ou faire lire les étapes. (Il n’est quand même pas nécessaire de produire une vidéo! Pouvoir vous regarder faire suffit amplement!) Le coaching en dyades permet de répéter les étapes et pratiquer les opérations sans toutefois avoir le sentiment de se faire tester. Vous conviendrez qu’il existe tout de même plusieurs variantes permettant d’impliquer les apprenants dans l’apprentissage actif. 

 Dans un souci de donner moins et soutirer plus, il me vient immédiatement des idées. En voici 3.

Point de départ: une vidéo réalisée en sourdine et sans texte, où on voit en gros plan l'écran d'un utilisateur à l’œuvre au logiciel dont il est question.

«C'est en septembre...» chanson bien connue de Bécaud et récemment reprise par Mario Pelchat- «Maîtres baigneurs et saisonniers retournent à leurs vrais métiers... ».

Et je reprends mon blogue. 

L'été fût fabuleux, même si beaucoup plus occupé que typiquement! Entre autres, j’ai développé des cours pour le nouveau programme en andragogie. Eh oui, La Cité reprend le flambeau de l'UQO et présentera dès cet hiver un certificat, Pratique contemporaine en éducation des adultes, offert principalement en ligne. Des formations en ligne, est-ce la voie de l’avenir? Il semblerait bien. En tout cas, il est facile de reconnaître que dans plusieurs cas, c’est une option emballante. Quand c’est bien fait. Un article paru dans le Ottawa Citizen le 25 septembre dernier (School's Digital Embrace Attracts Researchers) nous rappelle que la technologie ne donne pas à coup sûr de meilleurs résultats surtout si celle-ci est simplement superposée à nos anciennes manières, nos manières papier-crayon. Ce qu'il nous faut faire, c'est faire différemment.

Et, oh que j'en ai découvert!  « Mon école était chauffée au grand soleil... » 

Selon plusieurs experts que j'ai le plaisir de découvrir, nous devrions nous efforcer d’organiser nos formations en courts blocs de temps: des capsules. Quel est le temps d'une capsule?

Premièrement, un gros merci à tous ceux et celles qui ont pris quelques minutes pour répondre au sondage. Ce fut fort intéressant de vous lire!

Vous avez été nombreux à présager que l’on peut réduire le temps d’une formation de BEAUCOUP - d'au moins 50%, tout en passant le cœur du message!! Il s'agit de tirer profit de formules en ligne. Ceci dit, vous avez aussi été fort perspicaces et soulevé les limites et défis du format en ligne. Je m’engage à vous proposer, d’ici l’automne 2015, des solutions aux défis non négligeables, solutions qui tiendront compte des principes de l’andragogie.

 Mais d’ici là….

Comme je le disais, aux dires de plusieurs (y inclus nos apprenants!) nous devrions nous efforcer d’organiser nos formations en courts blocs de temps. Quel est ce temps?